
Lorsqu’on prend la décision de suivre un cours d’art pour la première fois, c’est toute une aventure qui commence. Qu’il s’agisse de peinture, de dessin, de sculpture ou de toute autre expression artistique, on plonge dans l’inconnu, on ouvre des portes. Et qui a-t-il de l’autre côté de ces portes? Un nouvel horizon, un nouveau regard, puisqu’on ne pourra plus jamais regarder un ciel, un arbre ou un visage, et même les couleurs, de la même façon. C’est insécurisant parfois mais, en même temps, on y trouve toujours de la magie.
À notre époque, la performance est constamment valorisée. En art, mieux vaut s’en méfier car, trop souvent, elle crée une barrière à la spontanéité et à la créativité. Vous souhaitez peindre un paysage ? Prenez une photo de l’angle qui vous plaît et faites-en un croquis en allant chercher que les lignes essentielles. Vous disposerez de tout le temps nécessaire, par la suite, pour ajouter les couleurs, les ombres, les zones de lumière et les textures. Même suggestion pour le dessin du portrait. Pourquoi vous imposer de tenter à tout prix de reproduire une photographie en noir et blanc avec vos crayons ? Ce n’est pas un absolu. Si l’hyperréalisme est le style que vous comptez atteindre et que vous êtes prêt à y mettre toutes les heures de travail nécessaires, c’est différent. Il s’agit d’un choix personnel.
S’ouvrir à une forme d’art, c’est retrouver le plaisir de créer que nous ressentions dans l’enfance. C’est aussi disposer d’une valeur qui ne nous quittera jamais.
Noëllise Turgeon
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